Images manquantes dans la jungle
Le Club de la Presse Centre Val de Loire tient à évoquer une affaire qui semblerait porter atteinte aux droits de la presse. Elle s’est déroulée en décembre dernier dans la « jungle » de Calais.
Le 16 décembre dernier, à Calais, Morgan Railane, journaliste et fondateur de l’agence de presse coopérative Cap presse (1), alors qu’il filmait un affrontement entre CRS et réfugiés de la « Jungle », s’est vu enlever sa caméra par un policier.
Au moment où il récupère sa caméra, la carte mémoire est manquante affirme t-il. Il dépose une plainte au commissariat le lendemain qui donne lieu à une enquête de l’Inspection générale de la police.
Selon l’article du Canard Enchaîné du 30 décembre 2015, le brigadier présent ce jour là décrit le journaliste comme « très agité, probablement sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool, marchant vers nous d’un pas menaçant » et nie avoir gardé la carte mémoire. Un autre gradé évoque une « fausse histoire ». L’affaire est classée par le procureur de Boulogne.
Le journaliste avec son avocat vont déposer une plainte « afin qu’un juge indépendant se penche sur les faits ». Souhaitons que toute la lumière soit faite rapidement sur cette affaire qui nous semble porter atteinte à la liberté d’expression et de la presse.
(1) Le Club de la presse Centre Val de Loire a reçu en avril dernier Morgan Railane afin qu’il présente Cap presse, son agence coopérative de pigistes. Voir l’article ici.
Marie Remande
6 janvier 2016
Au moment où il récupère sa caméra, la carte mémoire est manquante affirme t-il. Il dépose une plainte au commissariat le lendemain qui donne lieu à une enquête de l’Inspection générale de la police.
Selon l’article du Canard Enchaîné du 30 décembre 2015, le brigadier présent ce jour là décrit le journaliste comme « très agité, probablement sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool, marchant vers nous d’un pas menaçant » et nie avoir gardé la carte mémoire. Un autre gradé évoque une « fausse histoire ». L’affaire est classée par le procureur de Boulogne.
Le journaliste avec son avocat vont déposer une plainte « afin qu’un juge indépendant se penche sur les faits ». Souhaitons que toute la lumière soit faite rapidement sur cette affaire qui nous semble porter atteinte à la liberté d’expression et de la presse.
(1) Le Club de la presse Centre Val de Loire a reçu en avril dernier Morgan Railane afin qu’il présente Cap presse, son agence coopérative de pigistes. Voir l’article ici.
Marie Remande
6 janvier 2016