Disparition de Gilbert Moreux
Le Club pleure son doyen
C’est avec une immense tristesse que le Club de la Presse a appris le décès de Gilbert Moreux le 3 octobre dernier, à 89 ans. Il était un membre éminent de notre association, qu’il avait rejoint il y a près de 20 ans en tant qu’ancien communicant. Gilbert avait en effet clos sa carrière au sein des Impots en tant que chef du Centre d’information et de communication du Ministère de l’Économie et des Finances de la région. Il connaissait également la presse pour avoir tenu un journal cégétiste, opportuniste exemple des nombreuses fonctions qui lui ont été confiées dans le cadre de son important engagement syndical. Infatigable militant, il a également été membre du Conseil économique et social de la région Centre, conseiller régional et conseiller municipal de la ville de Vineuil (Loir-et-Cher), où il avait élu domicile.
Mû par une insatiable curiosité, Gilbert a consacré les quinze dernières années de sa vie à la quête de la vérité historique. Tout a commencé lorsqu’il a voulu lever le voile sur l’assassinat de son père en 1944, revendiqué par des résistants FTP. Ses recherches ont abouti à la publication d’un premier ouvrage en 2005, « Pourquoi mon père ? » – et à la réhabilitation d’André Moreux.
Dès lors, Gilbert est devenu un enquêteur passionné. « Quand je suis arrivé à la retraite, je voulais faire de la photographie et de l’accordéon, mais je suis tombé dans cette affaire d’histoire et c’est devenu une addiction », confiait-il lors d’un entretien en 2018. Cinq autres livres ont suivi : un roman et quatre enquêtes « polémiques » dans la lignée de « Pourquoi mon père ? », dont le fameux « Mis & Thiennot, l’agitation face aux faits » (2015). Confronté aux gardiens de l’histoire « convenue » qui tentaient de le museler, Gilbert a fondé en 2014 l’Association pour une histoire scientifique et critique de l’occupation (HSCO), qu’il a présidée jusqu’à 2017.
Malgré ses nouvelles activités chronophages, Gilbert n’a jamais cessé d’être un membre actif du Club de la Presse. C’est grâce à lui et à sa nouvelle vie que nos portes se sont ouvertes aux auteurs et aux éditeurs. Le Club a incontestablement bénéficié de son expérience, de son esprit vif et de son sens critique.
Que soit ici saluée la mémoire de cet homme de convictions, qui était aussi, pour beaucoup d’entre nous, un ami d’exception.
Mû par une insatiable curiosité, Gilbert a consacré les quinze dernières années de sa vie à la quête de la vérité historique. Tout a commencé lorsqu’il a voulu lever le voile sur l’assassinat de son père en 1944, revendiqué par des résistants FTP. Ses recherches ont abouti à la publication d’un premier ouvrage en 2005, « Pourquoi mon père ? » – et à la réhabilitation d’André Moreux.
Dès lors, Gilbert est devenu un enquêteur passionné. « Quand je suis arrivé à la retraite, je voulais faire de la photographie et de l’accordéon, mais je suis tombé dans cette affaire d’histoire et c’est devenu une addiction », confiait-il lors d’un entretien en 2018. Cinq autres livres ont suivi : un roman et quatre enquêtes « polémiques » dans la lignée de « Pourquoi mon père ? », dont le fameux « Mis & Thiennot, l’agitation face aux faits » (2015). Confronté aux gardiens de l’histoire « convenue » qui tentaient de le museler, Gilbert a fondé en 2014 l’Association pour une histoire scientifique et critique de l’occupation (HSCO), qu’il a présidée jusqu’à 2017.
Malgré ses nouvelles activités chronophages, Gilbert n’a jamais cessé d’être un membre actif du Club de la Presse. C’est grâce à lui et à sa nouvelle vie que nos portes se sont ouvertes aux auteurs et aux éditeurs. Le Club a incontestablement bénéficié de son expérience, de son esprit vif et de son sens critique.
Que soit ici saluée la mémoire de cet homme de convictions, qui était aussi, pour beaucoup d’entre nous, un ami d’exception.
